13.5.2024 Je me déplace souvent au bateau ou en camping-car, je devrais trouver une solution pour protéger le PC portable et ses accessoires lors de ces déplacements. Je réalise un sac à sangles, en tissé main à partir d'une double étoffe, ce qui m'évitera de devoir entoiler.
Je me déplace souvent pour travailler sur mon petit bateau ou en camping-car. Je devrais trouver une solution pour protéger le PC portable et ses accessoires lors de ces déplacements, le sac en cuir de la taille idéale que j'utilisais a rendu l'âme. Je réalise un sac à sangles, en tissé main à partir d'une double étoffe, ce qui m'évitera de devoir entoiler.
Dans le premier sac, j'ai employé une double étoffe, assez solide pour ne pas être entoilée. Ici j'enduis. Dans le sac nr III, je fixerai de la toile par un point extérieur, comme en matelassage et je doublerai d'un tissu plus fin (l'entoilage autocollant 250 que j'ai en stock ne colle plus, il deviendra de la toile de tailleur). Trois solutions pour renforcer le tissu tissé main qui, notoirement, se donne avec le temps. C'est en tout cas ce que j'ai appris chez Daryl lancaster, la "tisserande qui coud". Dans une de ses vidéos, elle montre combien un pan de robe pourtant tissé bien dense s'est détendu sur 3 ans, en le comparant à la doublure. Retrouver quelle vidéo.
Je pars du tissu nr 358, conçu pour un autre emploi, réalisé en double étoffe et colonnes décalées (à la Paul O'Connor). Il fait 38 cm de large, ce qui est presque parfait pour ce projet. Il manquera un peu de largeur après coutures (il me faut au moins 40cm pour le PC), je compléterai avec un coupon de lin grenat, que je devrai entoiler.
Je replie le tissu sur lui-même pour générer un fond et des poches, que je fermerai sur une partie de la hauteur par une piqûre simple. J'en fais une photo pour me rappeler le projet, puis je déplie pour les opérations suivantes.
Photo des coutures, on comprend la manip' pour la poche intégrée:
Sur l'interieur du sac, je couds une poche en lin grenat. Photo du final:
Je prévois des sangles en même tissu, mais renforcées par du bolduc. Je termine les bords de sangle par le tissu de lin (non entoilé), j'y glisse le bolduc sur la hauteur des sangles extérieures. Je les couds quasi jusqu'en bas du sac, à l'intérieur (ou envers), pour répartir le poids du PC et du chargeur. Je ne les couds pas encore jusqu'au bord supérieur du tissu, car je dois y placer une finition en lin (non entoilé).
NB. Je les ai croisées pour être sûre que, par mégarde, malgré les aimants, le PC ne glisserait pas par terre lors d'un faux mouvement.
Je plie le sac dans sa forme définitive. Sur l'envers, je pique les côtés en lin sur les bords verticaux. Je laisse une ouverture en bas, car j'ai prévu une solidification par barre de cuivre (encore absente).
Il me reste à calculer la finition en lin du haut: je voudrais que l'ouverture soit pile-poil la largeur du PC + un chouïa, pour qu'il soit bien tenu dans son petit sac. Je dois un peu réduire la largeur, d 'où les plis dans les côtés en lin.
Ensuite, sur l'endroit, je renforce les extrémités des sangles par la piqûre en X classique.
Sur le renfort du haut de chaque sangle, je couds un aimant:
Je n'aime pas l'apparence ni des piqûres en X ni des aimants. Je profite de mes récents apprentissages en broderie pour placer des carrés sur la pointe, dans le même tissu zigzagués machine, puis brodés avec divers points et divers fils. Les aimants perdent de leur force à cause de l'épaisseur du tissu, mais ils font le boulot. Source aimants: Supermagnete.de.
J'aime assez le tissu certes, mais aussi le contraste entre les minicarrés bruts et la finition du reste.
J'hésite à enduire l'extérieur de cire, pour que le sac résiste mieux à l'usure. Après une semaine d'utilisation du sac de transport, j'hésite encore...